La consommation de drogues et d’alcool est souvent associée à des relations sexuelles, qu’elles soient planifiées ou non. Qu’on en fasse usage de façon récréative, festive ou thérapeutique, les substances psychoactives (SPA) font partie de la vie de nombreuses personnes, dont les jeunes adultes, et doivent être prises en compte dans leur expérience de la sexualité.
L’Enquête québécoise sur le tabac, l’alcool, les drogues et le jeu chez les élèves du secondaire (ETADJES, 2019) révèle que 82
- La sexualité en contexte de consommation, qui est généralement improvisée et imprévue (ex. : partys, festival, soirée entre ami.es, dating, initiation, etc.)
- La consommation sexualisée, qui implique une consommation de substances dans le but d’avoir de la sexualité (ex. : chemsex ou Party’N Play). Elle est prévue et organisée
Les substances psychoactives sont toutes les substances qui agissent sur le cerveau.
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Selon leur mode d’action, ces substances provoquent différents effets qui affectent le fonctionnement d’une personne et ses comportements, ses pensées, ses émotions et aussi son humeur.
Il y a trois grandes catégories de substances psychoactives
- les dépresseurs
- les stimulants
- les perturbateurs
Messages-clés
- Le plaisir est souvent la première raison première pour consommer
- Lorsqu'une personne consomme une ou plusieurs substances, elle ne peut jamais être parfaitement certaine de l'effet qu'aura la substance sur elle, c’est ce qu’on appelle la loi de l’effet
- La consommation de SPA peut avoir des aspects positifs, mais également des impacts négatifs non négligeables sur l’expérience de la sexualité
- La consommation de SPA a des impacts sur le consentement sexuel
- La sexualité en contexte de consommation peut arriver de façon impromptue, par exemple, lors d’événements festifs
- La consommation sexualisée est généralement prévue et organisée, mais peut aussi arriver de façon spontanée