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ÇA DÉPEND. Bien des gens ont des relations sexuelles consenties sous influence d’alcool ou de drogues. Pour être valide, le consentement doit être manifesté de façon claire, libre, éclairée et enthousiaste. Le consentement n’est pas valide si la personne est inconsciente ou qu’elle n’est pas en état de savoir ce qu’elle fait.
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PAS TOUJOURS. Certaines substances psychoactives aident à maintenir une érection plus longtemps, tandis que d’autres ont l’effet contraire. De plus, l'accoutumance à une substance peut faire en sorte que l’effet désiré s’estompe. Le mélange des substances peut aussi s’avérer dangereux pour la santé (ex. : le mélange poppers et médication pour maintenir l’érection, comme le Viagra ou sildénafil, est à proscrire). Il faut s’informer sur ce que l’on consomme et s’assurer qu’il n’y a pas d’interactions potentiellement dangereuses pour la santé.
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PAS TOUJOURS. L’influence des pairs, l’envie de « faire partie de la gang » et les attentes socio-sexuelles à l’égard de certaines communautés sont des éléments déterminants dans le choix de consommer ou non des substances psychoactives dans un cadre sexuel. On ne doit pas négliger cet aspect; cela indique que ce n’est pas la seule volonté de la personne qui entre en ligne de compte, mais aussi des facteurs externes cruciaux. Aussi, comme certaines substances sont extrêmement addictives, en plus d’augmenter l’intensité des activités sexuelles, la personne qui consomme risque de vouloir y revenir pour retrouver l’effet ressenti.
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PAS NÉCESSAIREMENT. La consommation récréative et occasionnelle de substances ne va pas automatiquement créer un déséquilibre face à la sexualité vécue sans consommer. Par contre, si l’utilisation de SPA est récurrente et systématique en contexte de sexualité, cela risque de l’affecter. Car, plus on consomme, plus on s’habitue aux effets. Conséquemment, on doit augmenter la dose pour atteindre les mêmes sensations, et la consommation devient indissociable de la sexualité.