La Direction régionale de santé publique du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (DRSP de Montréal) présente un portrait sur l’insécurité alimentaire à Montréal en 2020. Le portrait présente les résultats de l’Enquête canadienne sur le revenu (ECR) 2020. Il s’agit des données les plus récentes disponibles au moment de la rédaction. Une production complémentaire comprenant des données tirées de l’ECR 2021 et 2022 suivra au cours de la prochaine année.
L’insécurité alimentaire est un symptôme clair de la pauvreté et des inégalités sociales de santé. La réduction de l’insécurité alimentaire nécessite l’amélioration des revenus des personnes et le renforcement des programmes et services existants, tout en portant une attention particulière aux personnes qui ont un accès inéquitable aux emplois, aux logements, aux aliments, aux services de santé, etc. à cause de la discrimination systémique qu’elles vivent (Premiers Peuples, femmes, personnes qui rapportent une appartenance à une minorité sexuelle et/ou de genre, personnes vivant avec des incapacités, personnes issues de l’immigration, etc.). De manière générale, une attention doit également être portée aux ménages avec enfants, aux personnes vivant seules et aux ménages de cinq personnes ou plus.
Faits saillants
À Montréal
- Près de 300 000 personnes, plus de 154
Type d’occupation et besoins en logement
L’insécurité alimentaire est liée au type d’occupation du logement et à la présence de besoins impérieux en matière de logement
- Près d’un locataire sur cinq vit dans un ménage en situation d’insécurité alimentaire à Montréal. Ceci correspond à plus de 227
- Plus de trois personnes sur 10 qui ont des besoins impérieux en matière de logement vivent dans un ménage en situation d’insécurité alimentaire
Minorités visibles et immigration
- Les personnes immigrantes sont plus à risque de vivre dans un ménage en situation d’insécurité alimentaire que les personnes non immigrantes
Groupes démographiques spécifiques
- L’insécurité alimentaire touche davantage les enfants, les personnes qui vivent seules et les personnes qui vivent dans des ménages de plus de cinq personnes.
Consultez le Portrait de l’insécurité alimentaire à Montréal en 2020