La consommation d’alcool et de drogues peut influencer nos interactions avec les autres et altérer le jugement, notamment la capacité à consentir à des relations sexuelles. Par exemple, une personne qui initie des contacts intimes pourrait avoir plus de difficulté à identifier les signaux du non-consentement, ou bien exprimer ses limites face aux avances et gestes sexuels.
Le fait de consommer n’est pas une invitation à avoir des rapprochements et de la sexualité. En tout temps, une personne peut retirer son consentement, qu’elle ait consommé ou non. C'est-à-dire qu’elle peut commencer une activité sexuelle et changer d’avis en cours de route. C’est la responsabilité de chacun·e de valider le consentement et de porter attention aux signaux verbaux et non-verbaux qui indiquent un changement dans la situation.
Les piliers du consentement
Pour être valide, le consentement doit être
- Clair - la personne l’exprime clairement par ses comportements et ses paroles
- Enthousiaste - la personne est volontaire et désire s’engager dans le comportement sexuel
- Libre - la personne accepte sans obligation, force ou menaces
- Éclairé - la personne nomme les conditions et comportements souhaités et acceptés et connaît ceux de l’autre
- Continu - la personne réitère son consentement à chaque nouvelle pratique sexuelle, et peut le retirer à tout moment
Une personne ne consent pas lorsqu’elle
- Manque d’enthousiasme ou d’intérêt, fige, ne dit rien, repousse des gestes, évite un contact visuel, ne répond pas aux gestes sexuels
- Hésite ou n’est pas en mesure de manifester son accord ni son désaccord parce qu’elle est endormie ou inconsciente
- Refuse verbalement ou demande de cesser un comportement
- Est incapable ou a de la difficulté à communiquer son consentement (ex. : lenteur et confusion dans les propos, silence)
- A de la difficulté à se déplacer (ex.: immobilité, personne qui vacille).
Sources