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Centre intégré universitaire
de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal

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DRSP - Des mythes à déboulonner

De nombreuses croyances erronées perdurent à propos des menstruations, du vagin et de la vulve et il est important de les déconstruire. 

« Le sang menstruel est sale et sent mauvais. »
FAUX Le sang menstruel est constitué de divers éléments (sécrétions vaginales, cellules mortes de l’endomètre, eau, etc.) qui proviennent du corps et qui doivent en sortir. Il n’est pas sale pour autant. Son odeur particulière est normale et causée par l’oxydation du sang au contact de l’air. 

« On ne peut pas avoir de sexualité pendant les menstruations.»
FAUX Il est tout à fait possible d’avoir des relations sexuelles avec pénétration pendant les menstruations. Cette décision appartient aux personnes impliquées, et il n’y a pas de contre-indications. Par contre, le contact avec ce sang peut constituer un risque de contracter une ITSS et l’utilisation du condom est recommandée.

« Le vagin sent mauvais et on doit le nettoyer. »
FAUX L’odeur naturelle du vagin est normale et n’a pas à être enlevée ou camouflée. C’est un organe qui a la capacité de s'auto nettoyer. L’utilisation de douches vaginales ou autres produits pour le vagin sont à éviter puisque cela pourrait débalancer son fragile équilibre. De l’eau et un savon doux sans parfum suffisent. Et si l’odeur semble anormale, trop forte ou persistante et que c’est accompagné de démangeaisons ou inconforts? Mieux vaut consulter un·e professionnel·le de la santé afin de vérifier s’il n’y a pas d’infection ou d’ITSS. Pour plus d’information, voir cette capsule de la mdcolorée.

« La contraception hormonale augmente le risque de cancer. »
Les études actuelles ne permettent pas d’établir un consensus sur le risque de cancer. Au contraire, la prise de contraception hormonale pourrait même offrir une protection contre certains cancers. Un·e professionnel·le de la santé sera en mesure de préciser la nature de ces risques, selon les différentes méthodes contraceptives. 

« La contraception hormonale cause l’infertilité. »
FAUX. Les méthodes hormonales ont des effets systémiques sur le corps afin d’empêcher une grossesse, mais une fois que leur prise est cessée, le retour à la fertilité est rapide. 

« La contraception hormonale peut contribuer à un gain de poids. »
Le gain de poids perçu avec la prise de la contraception hormonale s’explique par divers éléments, comme de la rétention d’eau, une variation de l’appétit ou des changements métaboliques, qui peuvent aussi être associés à l’âge et aux habitudes de vie. Tout changement de poids devrait être adressé à un·e professionnel·le de la santé, qui pourra aider à en déterminer les causes.

« La contraception hormonale peut affecter le désir sexuel. »
La contraception hormonale vient modifier l’équilibre hormonal naturel, notamment au niveau de la testostérone, considérée comme l’hormone du désir. Si une baisse de désir est observée, un·e professionnel·le de la santé sera en mesure de répondre à cette préoccupation selon la méthode contraceptive utilisée.

Dernière mise à jour: 2024-09-10