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Centre intégré universitaire
de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal

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Pour un partage de l’espace public plus harmonieux

La Direction régionale de santé publique de Montréal a fait une présentation le 17 février aux audiences de l’Office de consultation publique de Montréal. Ces audiences portent sur les conditions de succès visant à assurer une intégration harmonieuse des ressources dédiées aux personnes en situation d’itinérance dans les quartiers de Montréal. Voici quelques-unes de ses principales observations et recommandations :

  • Le phénomène de l'itinérance est en augmentation et en évolution à Montréal. Il s’agit d’un enjeu majeur de santé publique. Les ressources en itinérance sont nécessaires et répondent à des besoins qui ne cessent d'augmenter, et ce sur l'ensemble du territoire. 
  • La prise en compte des besoins des personnes en situation d’itinérance qui n’accèdent pas aux ressources est également essentielle et doit miser sur la réponse aux besoins primaires de ces dernières. Percevoir les campements comme des lieux d’interventions permet de faciliter le lien vers le continuum hébergement-logement. Nous sommes d’avis qu’il faut éviter les démantèlements des campements et plutôt adopter une gestion collaborative de ceux-ci. Une quantité croissante de données indiquent que les déplacements forcés peuvent avoir des conséquences négatives en matière de santé pour les personnes expulsées de leur campement.
  • La responsabilité du partage équitable de l’espace public ne peut pas reposer uniquement sur l’organisme qui s’implante dans un quartier. Elle est une responsabilité collective, partagée par les divers acteurs et partenaires des secteurs communautaire, municipal, et de la santé et des services sociaux.  Il importe d’aborder la cohabitation à travers une dynamique d’inclusion, plutôt que d’exclusion de certains individus de l’espace public.
  • Afin de mieux prévenir les problèmes il est important d’agir en amont sur les déterminants qui causent le problème plutôt que d’agir sur le problème lui-même. Il est évident que l’itinérance n’est pas uniquement une conséquence de la perte de logement, cependant le logement – et le soutien en logement, lorsqu’approprié - est indispensable pour prévenir et sortir des individus en situation d’itinérance.
  • Les personnes en situation d’itinérance accèdent difficilement aux ressources et aux soins de santé. Percevoir les campements comme des lieux d’interventions permet de faciliter le lien vers le continuum hébergement-logement. Nous sommes d’avis qu’il faut éviter les démantèlements des campements et plutôt adopter une gestion collaborative de ceux-ci. Une quantité croissante de données indiquent que les déplacements forcés peuvent avoir des conséquences négatives en matière de santé pour les personnes expulsées de leur campement.

Le mémoire complet sera mis en ligne le 28 février dans la section Publications du site Web de la Direction de la santé publique.